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Bonjour Ă  tous,

Je vous partage le rĂ©sumĂ© d’un ebook Ă©crit par Edmond Binhas sur la gestion d’un rĂ©seau de correspondants :

(l’ebook est tĂ©lĂ©chargeable directement sur le Site du Groupe Edmond Binhas)

LES DIX POINTS CLÉS DE LA GESTION D’UN RÉSEAU DE CORRESPONDANTS

« Aucune entreprise ne prospère sans l’impulsion d’un homme qui a pour vocation de la conduire. Â» (Jacques Chardonne / Romancier français).

Toute entreprise n’est pĂ©renne que dans la mesure oĂą sa communication, interne et externe, est convenablement assurĂ©e et assumĂ©e, plus encore dĂ©sormais que la technologie moderne lui vient en renfort. Aucune structure n’Ă©chappe Ă  cette Ă©volution des mĹ“urs et des habitudes et la profession de chirurgien-dentiste ne fait pas figure d’exception. Ă€ l’heure actuelle, les cabinets sis dans les grandes villes ne dĂ©tiennent plus de monopole, Ă  l’inverse, les professionnels installĂ©s en zone rurale connaissent une croissance exponentielle de la frĂ©quentation – situation Ă  priori souhaitable sauf si l’on considère les effets que serait amenĂ©e Ă  produire, sur une structure, l’installation d’un confrère.

Si, en tant que professionnels de la santĂ©, les chirurgiens-dentistes auront toujours Ă  considĂ©rer le facteur humain en premier lieu et s’il restera le support de leur vocation, il apparaĂ®t qu’ils devront s’adapter aux changements subis par leur profession. Edmond Binhas postule qu’il est Ă  prĂ©sent nĂ©cessaire de penser en termes d’ « entreprise de santĂ© Â».

Il s’agit pour le praticien de « satisfaire la patientèle spontanĂ©e Â» et de « dĂ©velopper une approche structurĂ©e des rapports avec les confrères rĂ©fĂ©rents Â».

Ce sont dix clĂ©s essentielles Ă  la gestion efficace et efficiente d’un rĂ©seau de correspondants qui vous seront prĂ©sentĂ©es Ă  la suite.

POINT CLÉ N°1 : COMPRENDRE SES CORRESPONDANTS

« Il faut apprendre pour connaĂ®tre, connaĂ®tre pour comprendre, comprendre pour juger. Â» (Narada / Disciple de Bouddha).

Un constat s’impose : il ne suffit plus aujourd’hui au cabinet d’orthodontie de bĂ©nĂ©ficier d’une rĂ©putation de haute technicitĂ© pour pouvoir prĂ©tendre Ă  ce que des correspondants divers y adressent des patients. Au mĂŞme titre que la patientèle interne, cependant, les correspondants sont indispensables au dĂ©veloppement et Ă  la pĂ©rennitĂ© d’un cabinet, voire, Ă  sa survie. Ainsi, il est essentiel de crĂ©er un rĂ©seau stable d’interlocuteurs et d’apprendre Ă  le gĂ©rer convenablement.

Le premier facteur se pose en tant que question utile : qu’est-ce qu’un correspondant attend du praticien auquel il recommande un patient ?

Un service immĂ©diat : en adressant son patient au praticien, ce dernier attend qu’il soit pris en charge dans les meilleurs dĂ©lais.

Des rĂ©sultats cliniques satisfaisants : bien entendu, il est ici question d’administrer des soins de toute qualitĂ©. Le spĂ©cialiste ne doit cependant pas perdre de vue que sa conception de l’excellence et celle d’un confrère omnipraticien peuvent ĂŞtre amenĂ©es Ă  diffĂ©rer lĂ©gèrement dans l’interprĂ©tation.

Un relationnel fluide et clair : l’omnipraticien attend du spĂ©cialiste qu’il favorise les Ă©changes clairs et bienveillants avec son patient ; en somme, il envisage qu’il n’y ait « aucun problème Â» entre son patient et l’interlocuteur auquel il le soumet.

Une expĂ©rience positive pour le patient : plus le patient sera satisfait de la prestation du spĂ©cialiste aux soins duquel il a Ă©tĂ© adressĂ©, plus il en parlera en des termes Ă©logieux. Ainsi sera renforcĂ©e la crĂ©dibilitĂ© professionnelle de ce dernier.

POINT CLÉ N°2 : COMMENT CRÉER UN PREMIER CONTACT AVEC SES CORRESPONDANTS ?

Il s’agit ici d’ĂŞtre crĂ©atif et de mettre en Ĺ“uvre des ressources imaginatives et spontanĂ©es. Point primordial : tout premier contact, quel qu’il soit, se doit d’ĂŞtre lĂ©ger ; une insistance serait très mal perçue et ne permettrait pas de gagner l’objectif fixĂ©. L’on peut penser Ă  la formation d’un groupe, Ă  frĂ©quenter des lieux que frĂ©quentent Ă©galement des confrères et Ă  participer Ă  des Ă©vĂ©nements qui les regroupent ; plus largement, Ă  se joindre Ă  toute action collective qui a pour vocation de rassembler les membres de la profession.

POINT CLÉ N° 3 : COMMENT ASSURER LA PÉRENNITÉ D’UN RAPPORT PRATICIEN/CORRESPONDANT ?

Gagner la confiance d’un nouveau correspondant est un point positif et essentiel mais cela implique un certain degrĂ© de proactivitĂ© si l’on veut le « conserver Â» sur le long terme.

Il convient Ă  ce titre de se focaliser sur deux facteurs :

Entretenir des contacts réguliers avec le cabinet concerné, des contacts positifs et de qualité,

Veiller à la pleine et entière satisfaction du client.

Il est important de noter Ă  ce stade que l’ « abandon Â» d’un correspondant, dans 30% des cas, a pour origine un raison prĂ©cise tel que le mĂ©contentement du patient mais, dans les 70 % majeurs, il sera dĂ» au simple fait que l’omnipraticien aura « oubliĂ© Â» le spĂ©cialiste : d’oĂą se dĂ©tache l’importance d’entretenir un rapport rĂ©gulier basĂ© sur une stratĂ©gie de contact.

Pour entretenir une relation saine et Ă©panouie avec un correspondant, il peut ĂŞtre nĂ©cessaire de se rĂ©fĂ©rer Ă  des Ă©lĂ©ments concrets. L’on peut conseiller par exemple le recours Ă  des fiches pratiques du type, en l’occurrence, « Fiche Pratique Correspondant Â» dont les points principaux peuvent ĂŞtre les suivants :

INFORMATIONS PRATICIEN :

• Prénom

• Nom

• Catégorie (A, B, C ou D)

• Sexe

• Date de naissance

• Adresse

• Relation (Tu/Vous, etc.)

• Conjoint

• Nombre d’enfants

• Sports pratiqués

• …

INFORMATIONS CABINET :

• Spécialité

• AssociĂ©(s)/Collaborateur(S) :

•Secrétaire

•Assistante

• Jour de fermeture hebdomadaire

• …

OBSERVATIONS :

• Date du premier contact

• Origine du contact

• Autres observations

• …

POINT CLÉ N° 4 : SE SENTIR 100 % RESPONSABLE

Une Ă©tape très importante dans la crĂ©ation d’un rĂ©seau actif de correspondants, pour le praticien spĂ©cialisĂ©, est de considĂ©rer sa responsabilitĂ© engagĂ©e comme seule et unique source du bon rapport qu’il entretiendra avec les correspondants en question ; il est primordial de bannir les rĂ©flexions du genre « Il aurait dĂ» faire ceci…, il aurait dĂ» faire cela… Â».

En cas de souci relationnel, la seule question proactive Ă  se poser concerne ce que le spĂ©cialiste lui-mĂŞme aurait dĂ» entreprendre, mieux faire, mettre en place, etc. Il convient Ă©galement de ne pas oublier que tout patient adressĂ© n’est pas pour autant fidĂ©lisĂ©. Dans l’idĂ©e du patient, en effet, son praticien reste l’omnipraticien qui l’a adressĂ© au spĂ©cialiste.

Un bel exemple de communication optimisĂ©e entre un spĂ©cialiste et son correspondant :

Correspondant : « Quelle belle structure ! Â»

SpĂ©cialiste : « Merci pour ce compliment. C’est très important pour mes Ă©quipes et moi- mĂŞme de recevoir VOS patients dans un environnement agrĂ©able. Â».

POINT CLÉ N° 5 : UNE FORTE CONFIANCE ET UNE ÉTHIQUE SANS FAILLE

« La confiance ne se rĂ©clame pas, elle se gagne. Â» (Marc Goldstein / RĂ©alisateur)

Si, redisons-le, la responsabilitĂ© du spĂ©cialiste est engagĂ©e dans les rapports qu’il entretient avec ses divers correspondants, elle ne l’est pas au regard des performances professionnelles et rĂ©sultats obtenus des correspondants en question. Ă€ ce titre, la responsabilitĂ© peut s’Ă©tendre jusqu’Ă  l’invitation Ă  des sessions de formation ou bien Ă  des discussions cliniques mais il est capital de ne pas franchir le cap de la mĂ©disance, quoi que certaines observations puissent parfois sembler soulager. MĂŞme en son for intĂ©rieur le praticien se devra de garder la mesure et de ne pas critiquer le niveau clinique de son correspondant, sans quoi les rapports se dĂ©tĂ©rioreront immanquablement.

En somme, soit le spĂ©cialiste est satisfait du degrĂ© d’exigence et d’excellence de ses partenaires et il souhaite travailler avec eux – auquel cas il ne se trouve aucune raison de mĂ©dire – soit cette qualitĂ© professionnelle n’est pas au rendez-vous et il lui revient de le faire savoir au correspondant, avec Ă©lĂ©gance. Il est inutile, nĂ©faste et contre-productif de chercher Ă  entretenir le rapport avec un correspondant sous le seul prĂ©texte qu’il adresse de nombreux patients au spĂ©cialiste tandis que chaque nouvelle collaboration amène Ă  des constats nĂ©gatifs.

Ă€ noter : dans le cas oĂą un patient adressĂ© par son omnipraticien Ă  un spĂ©cialiste serait amenĂ© Ă  critiquer le premier en prĂ©sence du dernier, il est impĂ©ratif d’observer les règles d’une communication ouverte basĂ©e sur l’Ă©thique :

Le spĂ©cialiste se gardera de jamais critiquer son confrère en prĂ©sence de ses patients et sous aucune forme qui soit. Il veillera Ă  adopter un discours rassurant et, dans le meilleur des cas, invitera le patient Ă  s’entretenir avec l’omnipraticien qui assure son suivi Ă  l’ordinaire.

De mĂŞme, le spĂ©cialiste ne se chargera pas de donner au patient qui lui a Ă©tĂ© adressĂ© les rĂ©fĂ©rences d’un autre omnipraticien.

Enfin, une fois que le patient mĂ©content aura quittĂ© le cabinet, il lui faudra de toute urgence contacter l’omnipraticien concernĂ© et s’entretenir avec lui du cas en question.

POINT CLÉ N° 6 : METTRE EN PLACE UNE MÉTHODE RATIONNELLE

C’est un fait de notoriĂ©tĂ© publique : se reposer sur ses lauriers est un facteur de risque, pour toute entreprise ou toute structure qui soit. En matière de communication, plus encore. « DĂ©velopper une image maĂ®trisĂ©e est un processus sans fin et non pas un but Ă  atteindre Â».

Une communication efficiente aura pour pivot la philosophie de travail du praticien ; de mĂŞme, elle s’articulera autour d’un système prĂ©dĂ©fini qui constituera, en soi, la clĂ© de de la mise en place et de la gestion du rĂ©seau.

Tout travail de communication requiert un degrĂ© d’investissement non nĂ©gligeable – en termes de temps, d’Ă©nergie, de ressources diverses – et, bien entendu, les fruits ne se rĂ©coltent qu’Ă  moyen terme. Un engagement conscient et constant paraĂ®t ainsi ĂŞtre le meilleur facteur de rĂ©ussite pour une communication aboutie et des rapports Ă©panouis.

Ce sont quatre Ă©tapes majeures qu’il conviendra de suivre :

Identifier les profils des correspondants,

Mesurer le retour des actions mises en place,

Créer un poste de coordination,

Communiquer efficacement avec les correspondants.

Pour tout cabinet que l’on souhaite voir gagner ou conserver tel rythme de croisière, il est nĂ©cessaire de mettre en place aussi bien que de renouveler des stratĂ©gies. Ă€ savoir que le nombre de patients adressĂ©s par le biais de la correspondance sera proportionnel au nombre de stratĂ©gies Ă©tablies.

POINT CLÉ N° 7 : IDENTIFIER LES DIFFÉRENTS PROFILS DE VOS CORRESPONDANTS

Optimiser le relationnel et, par lĂ , la fidĂ©lisation des correspondants nĂ©cessite de bien les connaĂ®tre. Il est donc important, pour le spĂ©cialiste, de dĂ©terminer le profil professionnel des correspondants auxquels il a affaire. L’on reconnaĂ®t quatre types de profils :

Le Correspondant de type D : ne connaĂ®t pas le spĂ©cialiste. Il n’entre donc pas en contact avec lui ni ne lui adresse de patients ; pour autant, toute collaboration n’est pas impossible.

Le Correspondant de type C : adresse au spĂ©cialiste des patients de temps en temps, souvent lorsque ces derniers rencontrent des problèmes d’ordre gestionnaire (soucis de mutuelle, etc.).

Le Correspondant de type B : possède un très bon potentiel de patients. C’est le spĂ©cialiste qui l’aidera Ă  dĂ©velopper son cabinet, en l’occurrence.

Le Correspondant de type A : le plus apprĂ©ciĂ© des spĂ©cialistes en ce sens que la relation entretenue avec lui dĂ©passe le cadre professionnel pour gagner, souvent, celui de l’amitiĂ© ; un contexte qui suggère une bonne maĂ®trise des informations qui le concernent. C’est le Correspondant de type A qui adresse le plus de patients au spĂ©cialiste.

Il est Ă©vident que le profil de Correspondants de type A est celui qui convient le mieux Ă  tout spĂ©cialiste qui soit ; son objectif sera de transformer les Correspondants de type B, C et mĂŞme D, en Correspondants de type A.

POINT CLÉ N° 8 : MESURER LE RETOUR DES ACTIONS ENTREPRISES

Que ce soit en termes organisationnels ou Ă©volutifs, dans le but d’optimiser l’efficacitĂ© des actions entreprises autant que de la mesurer, il sera primordial de reporter les rĂ©sultats obtenus au sein d’un logiciel de gestion.

Le praticien pourra opter pour un tableur du type Excel, de Microsoft (ou Ă©quivalent) ou recourir au logiciel « Extranet Correspondants Â» version 2.7 dans le cadre des programmes du Groupe Edmond Binhas.

L’organisation d’un programme de « study-group Â» permettra de mesurer le nombre de personnes qui ont rĂ©pondu Ă  une invitation, par exemple, et lesquelles ont assistĂ© Ă  tel Ă©vĂ©nement, dans le souci d’apprendre ce qui intĂ©resse les correspondants concernĂ©s.

AccĂ©der Ă  ses informations en un clic et s’assurer de faire Ă©voluer les stratĂ©gies dans le temps sont des avantages liĂ©s au recours Ă  un logiciel de traitement de donnĂ©es.

POINT CLÉ N° 9 : CRÉER LE POSTE DE COORDINATRICE

L’on parle ici d’attribuer un poste spĂ©cifique Ă  une personne chargĂ©e exclusivement de l’entretien du rĂ©seau communication du spĂ©cialiste. Ă€ noter que le Groupe Edmond Bihnas a nommĂ© ce poste « CRP Â» : Coordinatrice des Relations Professionnelles.

La personne en question, chargĂ©e de gĂ©rer la majeure partie de l’entretien du rĂ©seau, peut ĂŞtre un membre de l’Ă©quipe existante. Lui reviendra, en termes de relationnel avec les correspondants, d’assumer les travaux logistiques, d‘aborder les aspects marketing et d’assurer la gestion des rapports individuels ; sur le plan du relationnel avec les patients, d’assurer toutes les phases d’une communication claire et efficace depuis la transmission des donnĂ©es de base jusqu’Ă  l’examen des points techniques et pragmatiques, et sous le rapport du management organisationnel, enfin, de veiller Ă  prĂ©parer les rĂ©unions, Ă  organiser les plannings de travail, etc.

POINT CLÉ N° 10 : COMMUNIQUER EFFICACEMENT AVEC SES CORRESPONDANTS

En conclusion, l’on dira que la communication est la base de tout dĂ©veloppement optimisĂ© d’une structure, Ă  condition qu’elle soit efficace :

Le spĂ©cialiste veillera Ă  communiquer de façon professionnelle mais aussi personnelle. Si l’image d’un cabinet est vĂ©hiculĂ©e par cette communication et si, donc, cette dernière se doit d’ĂŞtre hautement professionnelle, il sera bon de ne pas nĂ©gliger les aspects plus personnels des relations, en pensant Ă  convier ses correspondants Ă  dĂ©jeuner, par exemple, ou Ă  prĂ©voir des appels tĂ©lĂ©phoniques ciblĂ©s.

La communication efficace se base sur le principe de contact rĂ©pĂ©tĂ©s, consistants et positifs, trois critères qui garantissent Ă©panouissement et durĂ©e dans le temps. Le spĂ©cialiste veillera pour cela Ă  conserver trace de tous ses contacts en s’aidant d’un tableur dĂ©diĂ©.

Enfin, il convient de comprendre que recourir Ă  une seule stratĂ©gie de communication est loin d’ĂŞtre suffisant. Attendu qu’il est impossible de savoir Ă  quel outil de communication tel ou tel Correspondant sera sensible, il est primordial d’en penser plusieurs et d’en Ă©tablir un minimum de quinze, en simultanĂ© (15 stratĂ©gies basĂ©es sur les patients / 15 stratĂ©gies basĂ©es sur les correspondants). C’est ici la meilleure façon de garantir les rĂ©sultats escomptĂ©s.

Pour obtenir de plus amples informations, rendez-vous sur le site www.binhas.fr