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BientĂ´t, nous cĂ©lĂ©brerons avec vous la sortie de notre livre sur le Business, Ă€ La Business School : Les Fondamentaux De L’Homme D’Affaires. Vous y dĂ©couvrirez quelle psychologie doit dĂ©velopper l’homme d’affaires pour faire une route longue, heureuse et fructueuse, de quelle manière le Business peut se rĂ©vĂ©ler ĂŞtre une incroyable Ă©cole de vie. Vous y apprendrez, en commençant Ă  le manipuler, quel est le vocabulaire indispensable Ă  la pratique du Business et vous verrez qu’il est impossible d’espĂ©rer progresser en affaires sans maĂ®triser ce vocabulaire.

Pour préparer l’évènement, nous vous proposons aujourd’hui de partir à la découverte d’un discours prononcé par le célèbre coach en développement personnel Tony Robbins.

Dans un contexte Ă©conomique encore chavirĂ© par la crise bancaire et financière dĂ©clarĂ©e Ă  l’automne 2008, Tony Robbins livre des secrets aux entrepreneurs ; des secrets pour rĂ©ussir, pour tenir la durĂ©e, pour faire de ses clients des fans et pour augmenter les bĂ©nĂ©fices de sa sociĂ©tĂ©.

Ă€ l’occasion d’une halte imprĂ©vue en Australie, Tony Robbins « lâche les chiens Â». En l’espace d’une demi-heure, il synthĂ©tise les conseils les plus substantiels qu’il veuille donner, après trente ans d’expĂ©rience en accompagnement Business, aux dirigeants d’entreprises. Ou comment passer de la vision de l’entrepreneur Ă  l’état d’esprit de l’investisseur.

Le texte qui suit est une libre adaptation de l’enregistrement de la prise de parole du coach. Savourez.

Des schémas de pensée communs aux Hommes

« J’ai eu le privilège de travailler, au cours de ces trente-quatre dernières annĂ©es, avec cinquante millions de personnes dont quatre millions dans des sĂ©minaires en live. Il faudrait ĂŞtre absolument idiot pour ne pas se rendre compte qu’il existe des points communs dans les comportements des Hommes de par le monde. Chacun d’entre nous est unique, bien sĂ»r, en tant qu’être humain. MalgrĂ© cela, il y a certaines choses qui causent notre rĂ©ussite et certaines choses qui causent notre Ă©chec, partout sur le globe. Certaines choses nous rendent malheureux alors mĂŞme que tout va bien, d’autres fois, alors que nous traversons des heures extrĂŞmement difficiles, grâce Ă  d’autres choses nous nous sentons merveilleusement bien.

Une fois qu’on a dĂ©couvert ces schĂ©mas communs aux Hommes, on peut apprendre Ă  en prendre le contrĂ´le et alors, la vie tout entière peut changer. J’ignore si vous m’avez dĂ©jĂ  rencontrĂ© ; peut-ĂŞtre avez-vous de moi l’idĂ©e que je suis un maĂ®tre de la pensĂ©e positive… ce n’est pas le cas. En fait, mon rĂ´le n’est pas de vous rassurer bĂŞtement, en prĂ©tendant qu’il n’y a pas de mauvaises herbes dans votre jardin – pas de mauvaises herbes, pas de mauvaises herbes… Moi, je suis lĂ  pour vous dire, foutaises ! Il y a de mauvaises herbes dans votre jardin et je vais vous montrer oĂą elles sont ! On va s’en dĂ©barrasser ! Je suis très pragmatique quant Ă  ce qu’il faut entreprendre pour que la vie fonctionne.

La saison dépend de ce que vous en faites

Tenez, je parlais Ă  un de mes clients qui me disait, de tous les pays qui se trouvent sur Terre, l’Australie est le seul oĂą l’on puisse profiter de moments simples en toute tranquillitĂ©, oĂą vous pouvez aller prendre un cafĂ© en terrasse, en ville, avec votre famille ; c’est le pays qui saura le mieux rĂ©sister Ă  la tempĂŞte et de très loin ! Lorsque vous vivez en Australie, vous vous trouvez littĂ©ralement au meilleur endroit au monde, pour faire face Ă  tous les dĂ©savantages…

Eh bien, je dirais que le vĂ©ritable secret, c’est que la souffrance de la rĂ©ussite ne dĂ©pend jamais de la saison – des contextes donc (NdT). Il y a des gens qui meurent de froid en plein cĹ“ur de l’hiver tandis que d’autres font du ski et du snowboard !

Une saison dépend vraiment de ce que vous en faites. En venant ici pour vous parler aujourd’hui, je me suis demandé de quelle manière vous démontrer comment tirer parti des saisons. Que puis-je faire pour vous montrer comment vous pouvez parvenir à vos fins et ce, quelle que soit la saison.

Saison du marché compliquée égale occasion d’opportunités

Nous trouvons-nous, financièrement parlant, dans une mauvaise saison ? Est-ce le bon ou le mauvais moment pour lancer votre entreprise ? Dites-moi, Ă  votre avis, lorsque la conjoncture est compliquĂ©e, est-ce le bon ou le mauvais moment de vous lancer ? De crĂ©er votre sociĂ©tĂ© ? Que dites-vous ? Bah, bien sĂ»r, c’est le moment ! C’est la vĂ©ritĂ© ! Si vous regardez les entreprises qui figurent au classement des sociĂ©tĂ©s les plus fortunĂ©es au monde, il apparaĂ®t que 65% d’entre elles ont Ă©tĂ© lancĂ©es pendant une dĂ©pression ou en pĂ©riode de rĂ©cession. On les a crĂ©Ă©es alors que la concurrence essuyait la faillite ! Volkswagen, par exemple, s’est lancĂ©e avec quelques idĂ©es. La marque s’est mise sur le marchĂ© en vendant des camionnettes et voilà…

Des gars, de leur cĂ´tĂ©, ont lancĂ© Apple Computers en pleine pĂ©riode de rĂ©cession, quand personne autour d’eux n’était en mesure de faire ce qu’il fallait pour s’en sortir Ă  ce moment prĂ©cis. Disney a dĂ©butĂ© en pleine dĂ©pression, idem pour le magazine Fortune. Bien ! Comment construit-on sa fortune en pleine dĂ©pression ? Comment s’y est pris celui qui est aujourd’hui, pourtant, l’un des acteurs les plus forts du monde de l’édition, lors mĂŞme que le secteur est largement revenu au beau fixe ?

Regardez encore Microsoft, et un succès de plus initiĂ© en pleine rĂ©cession. Ă€ cette Ă©poque, ils ont gardĂ© avec eux les meilleurs, les plus puissants, les gars de Microsoft. Pourquoi ? Parce qu’ils avaient compris ce truc essentiel : il ne sert Ă  rien de demander que les choses soient plus faciles. Ce qu’il faut, c’est demander Ă  devenir meilleur ! Si vous devenez plus fort quand les temps sont durs, vous serez au top pour le restant de vos jours.

Vous devez savoir oĂą va votre Ă©nergie

Ce qui, je pense, va s’avérer utile pour vous, c’est que je vous guide par le biais d’un outil que j’ai affiné à mesure des années, pour aider à redresser les entreprises dans le besoin.

Ă€ la base de cet outil, il y a une prise de conscience. Chacun de vous – quel que soit votre secteur d’activitĂ©, si vous faites dĂ©jĂ  des affaires – fait dĂ©jĂ  quelque chose de bien. Combien d’entre vous sont fiers de leur Business, que ce soit sur le plan du marketing, de la vente, des produits et des services, dites-moi ! Combien d’entre vous exercent dans un domaine dont ils sont moins fiers ? Dites-moi !

Le problème est ainsi de savoir oĂą va notre Ă©nergie. OĂą la mobilisons-nous, dans ces domaines oĂą nous sommes forts, puissants ? Au contraire, sert-elle dans ces domaines dans lesquels nous sommes moins qualifiĂ©s ? Moins puissants ? Nous avons tendance, bien sĂ»r, Ă  nous concentrer sur les domaines dans lesquels nous sommes dĂ©jĂ  forts. Nous faisons ce qui nous fait du bien, ce qui nous permet d’exercer et de goĂ»ter Ă  nos propres compĂ©tences. On ne se concentre globalement pas sur tous ces points qui font nos faiblesses. Oui mais le Business, c’est complexe. Peut-ĂŞtre que ça ne devrait pas l’être mais c’est comme ça !

Alors, je me suis dit, peut-être que je pourrais vous donner une formule. Nous étudierons l’environnement économique du moment et puis, nous verrons si nous pouvons nous y aventurer.

Des domaines Mind Set & Business Ă  renforcer

Quels sont les domaines du moment ? Si je ne devais plus jamais vous revoir – bien sĂ»r, mon but est de vous revoir, de susciter en vous l’envie de vous dire, O.K., je vais prendre quatre jours avec Tony, vivre cette expĂ©rience en immersion et maximiser les rĂ©sultats de mon entreprise de 35% – mais, si d’aventure je ne vous revoyais pas, voici ce que je vous invite Ă  faire.

Je vais couvrir plusieurs domaines, que j’appelle les Forces De Votre Business – chaque force ayant un impact déterminant sur votre niveau d’échec, de réussite ou de rentabilité…

Il y a des domaines dans lesquels je parie que vous êtes bons, d’autres dans lesquels vous avez des progrès à faire et des domaines, enfin, dans lesquels vous êtes très faibles.

Le problème c’est que la chaîne, en fait, s’avère aussi forte que ses maillons les plus faibles. Dans le monde des affaires, de nombreuses entreprises connaissent des moments difficiles justement à cause de ces maillons faibles, qui entraînent leur destruction. C’est vrai partout dans le monde.

Le Business australien, il est vrai, est peut-ĂŞtre plus intense que le Business des États-Unis mais quel est le pourcentage des entreprises australiennes qui, cinq ans après leur crĂ©ation, sont encore en vie ? Le savez-vous ? Moi, je vais vous le dire. 90% des entreprises crĂ©Ă©es en Australie disparaissent au cours des cinq premières annĂ©es de leur existence. Vous et moi souhaitons observer comment fonctionne le système eh bien, demandons-nous pourquoi ces entreprises ont Ă©chouĂ©. Pourquoi tant d’entreprises Ă©chouent-elles ? Pour quelle raison ? Des gens bien intentionnĂ©s mettent des choses en route, des gens intelligents, puissants, et ils Ă©chouent ! Peut-ĂŞtre proposaient-ils de bons produits, de bons services, avaient-ils de grands atouts au dĂ©part ! Peut-ĂŞtre mĂŞme ces entreprises ont-elles eu du succès pendant trois ans, quatre ans, cinq ans ! D’autres auront peut-ĂŞtre tenu le coup dix ans mais ne sont plus lĂ  aujourd’hui. Je vais donc vous dire ce que j’ai observĂ©.

Pouvoir absolu de l’anticipation

Je travaille en contact, comme on dit. J’ai travaillĂ© avec cinquante millions de personnes au total tout au long de ma vie et j’ai travaillĂ© en direct, par le biais de sĂ©minaires, avec quatre millions de personnes, dans un grand nombre de pays. Je le rĂ©pète, je peux clairement vous dire qu’il se dĂ©tache de mon expĂ©rience des schĂ©mas communs chez les gens, des schĂ©mas qu’on ne peut pas manquer de repĂ©rer quand on est au contact de tellement de personnes et de tellement d’entreprises !

Le schĂ©ma commun qui ressort en tĂŞte d’affiche est celui-ci : la plupart des entreprises Ă©chouent parce qu’elles ne parviennent pas Ă  anticiper. Écrivez cela : l’anticipation est le pouvoir ultime.

Si vous ne parvenez pas Ă  anticiper, peu importe votre intelligence, vous ne saurez que rĂ©agir et votre Business en paiera le prix. Le prix, dans ce genre de sport, la mort de l’entreprise. Comme meurt le gladiateur dans l’arène. Maintenant, qu’est-ce que je veux dire par lĂ  ? Qu’est-ce que je cherche Ă  vous dĂ©montrer ? Je souhaite en rĂ©alitĂ© fournir un exemple auquel beaucoup sauront s’identifier.

Allez, on va mettre un peu d’énergie dans tout ça ; si vous avez dĂ©jĂ  vĂ©cu la situation que je vais dĂ©crire, levez-vous de votre siège et criez : Â« Moi ! Moi, j’ai dĂ©jĂ  vĂ©cu ça ! Â». Si vous n’avez jamais expĂ©rimentĂ© telle chose, par contre, tentez le coup ! Voici donc ma question, qui dans cette salle, a dĂ©jĂ  subi l’absolue et complète humiliation de jouer Ă  un jeu vidĂ©o avec un gosse ? Combien d’entre vous ont vĂ©cu cette expĂ©rience, dites-moi ! Levez-vous, dites : « Moi ! Â» Criez : « Moi ! Â», si vous avez dĂ©jĂ  vĂ©cu ça !

Qui gagne toujours quand vous jouez Ă  un jeu vidĂ©o avec un gosse, qui ? Le gamin ! Pourquoi ? Est-il plus malin que vous ? Plus agile ? Plus rapide ? En fait, non, ne me dites mĂŞme pas pourquoi. Pensez Ă  la façon dont le processus se dĂ©roule.

Tout d’abord, vous, vous ne jouez pas beaucoup aux jeux vidĂ©o donc votre intelligence n’est pas accoutumĂ©e Ă  ce jeu. Quand se produit ce genre de situations, en fait ? Cela peut arriver quand un de vos enfants ou l’un de vos neveux, votre filleul, l’enfant de vos amis, peu importe, Ă  l’occasion d’une rĂ©union de famille, d’un NoĂ«l par exemple, vient vous voir et vous dit : « Tata, Tonton, Monsieur, Papa, Maman, tu veux jouer avec moi ? Â». Et vous rĂ©pondez : « Non, non ! Non, moi je ne joue pas Ă  ça. Je suis nul. Â».

Que se passe-t-il ensuite ? Le petit rĂ©plique et insiste : « Mais non, c’est très facile ! Attends, je vais te montrer ! Â». Le voilĂ  qui attrape ce pistolet miniature et pan ! Pan, pan pan ! Bang, bang ! Il se met Ă  tirer dans tous les coins. « Il suffit de dĂ©gommer les aliens qui dĂ©barquent, tu vois ? Allez, joue avec moi ! Â».

En fin de compte, le gosse se montre si convaincant que vous cĂ©dez. Vous jouez avec lui. LĂ , qu’arrive-t-il ? Ah ! Vous devriez comprendre que c’est un traquenard quand le gamin se plante tout droit tout fier devant vous, sourire aux lèvres et qu’il lâche : « You play first ! Ă€ toi de commencer ! Â».

Vous saisissez l’arme, les aliens dĂ©boulent, Pan, pan !, vous faites feu ! Et en gĂ©nĂ©ral, que se passe-t-il ? Vous ĂŞtes mort au bout de trois secondes huit dixièmes ! ForcĂ©ment, l’enfant attrape le pistolet et lĂ , prodige, Pan, pan pan ! Environ quarante-cinq minutes plus tard… vous jouez pour la seconde fois ! Alors ? Qui d’entre vous sait de quoi je parle, qui connaĂ®t ce sentiment ?

Ce qu’il y a c’est que cette fois-ci, ça commence Ă  bien faire. Après vous ĂŞtre rĂ©tamĂ© de cette manière et admirĂ© ce succès pendant trois quarts d’heure, vous avez envie d’en dĂ©coudre ! Je ne vais pas me laisser avoir en trois seconde une nouvelle fois !, pensez-vous. Vous prenez la rĂ©solution d’être attentif, courbĂ©, aux aguets, vous reprenez le pistolet en mains, vous vous concentrez et… vous vous faites tirer dans le dos. Mort. Refroidi en deux secondes.

Troisième round ! Le gosse en reprend pour quarante-cinq minutes. Il gagne, genre, 480 millions de fois. Alors, qui a dĂ©jĂ  vĂ©cu ça, dites-moi ? Pourquoi est-ce toujours le gamin qui gagne ? Parce qu’il est plus jeune ? Plus rapide, disait-on ? Plus intelligent ? Plus souple peut-ĂŞtre ? Ou alors, est-il nĂ© avec ce don particulier ? Non ! Non…

Connaître la route pour faire bonne route

Écoutez-moi, l’enfant gagne toujours… parce qu’il a dĂ©jĂ  jouĂ© Ă  ce jeu. Parce qu’il a dĂ©jĂ  jouĂ© Ă  ce jeu, voilĂ  tout. Eh bien, quels sont les mots clĂ© dans ce cas ? Le petit connaĂ®t le chemin ! Si vous connaissez la route, vous avez l’avantage ultime sur tout le monde autour de vous. Vous devez connaĂ®tre la route ! Pourquoi ?

Parce que, quand vous savez l’itinĂ©raire, vous pouvez anticiper ! L’anticipation est l’avantage ultime dans les affaires comme dans la vie. Comme vous connaissez le chemin, vous savez ce qui va arriver ; quand vous savez ce qui va se produire, vous pouvez anticiper et donc, quand vous pouvez anticiper, que se passe-t-il ? Quel est l’intĂ©rĂŞt de l’anticipation ? Lorsque vous anticipez, vous avez une longueur d’avance… Si vous n’anticipez pas, que vous reste-t-il Ă  faire chaque fois qu’un Ă©vènement se produit ? Ă€ rĂ©agir. Quand on est dans les affaires et qu’on est condamnĂ© Ă  agir, on est condamnĂ© Ă  mourir. C’est aussi simple que cela. Peu importe qui vous ĂŞtes, peu importe depuis combien de temps vous ĂŞtes dans ce Business, si vous vous retrouvez en position de rĂ©agir, vous allez mourir. Vous ĂŞtes lĂ , vous gĂ©rez votre boĂ®te et vous n’avez pas prĂ©vu certains dĂ©fis posĂ©s par la technologie. Tout d’un coup, cette technologie vous dĂ©vore, en l’espace d’un mois, en l’espace d’une semaine. Ce que vous avez mis cinq ans, dix ans, Ă  construire, disparaĂ®t. Qui d’entre vous a dĂ©jĂ  vu cela ? Je sais que je dis vrai…

Nous disons donc ici que la compĂ©tence n’est pas la chose la plus importante mais l’anticipation, oui. Sans elle, vous ĂŞtes condamnĂ© Ă  rĂ©agir. Alors ? Pourquoi est-ce l’enfant qui gagne Ă  chaque fois ? Parce qu’il a jouĂ© Ă  ce jeu tellement de fois ! Si vous le lui demandez, il va vous dire tout ce qu’il sait : « LĂ , le jeu commence, le premier alien arrive par ici, le deuxième dĂ©boule de lĂ , le troisième surgit par lĂ -bas… Â». Vous voyez que le gamin n’attend pas, il n’attend pas de rĂ©agir, il anticipe. Il prend le contrĂ´le.

Les résultats d’une entreprise doivent tout à la psychologie de son dirigeant

VoilĂ  un cadeau que vous pouvez vous faire, Ă©crivez ceci pour vous-mĂŞme : ce qui Ă©touffe le plus un Business, ce qui provoque l’asphyxie d’une entreprise, c’est – toujours – la psychologie ou les compĂ©tences de leur dirigeant ou de leur propriĂ©taire.

C’est votre Ă©tat d’esprit qui vous bouche la vue, qui vous empĂŞche ; ce qui vous gĂŞne c’est que vous ne savez pas ce qui va arriver, vous n’avez pas les compĂ©tences pour mener les choses Ă  bien parce que vous ignorez comment elles fonctionnent ou bien, vous ne parvenez plus Ă  rien parce que vous ĂŞtes tellement extĂ©nuĂ©, psychologiquement et Ă©motionnellement parlant, Ă  cause de ce que vous avez dĂ©jĂ  eu Ă  subir qu’en fin de compte, vous ne parvenez pas Ă  trouver la rĂ©ponse appropriĂ©e aux situations. Vous vous retrouvez Ă  vivre une histoire qui vous limite, vous vous retrouvez dans un Ă©tat qui vous limite.

Qu’est-ce qui bloque une entreprise ? Une façon de dire les choses, des histoires, l’état d’esprit et les stratĂ©gies du propriĂ©taire ou du dirigeant. Si vous changez ces histoires, si vous changez l’état d’esprit et les stratĂ©gies du dirigeant, vous changez tout. Si vous ne les changez pas, ils se planteront.

À l’exemple inspirant de Bill Gates – l’exception qui confirme la règle

Bill Gates, un sacrĂ© personnage, qui a su faire des sacrifices pour Ă©tudier Ă  Harvard, poursuivait un beau cursus mais cela ne se passait pas très bien pour lui. Un jour, pourtant, il a lu un article dans un magazine Ă  propos d’un ordinateur – le premier ordinateur – appelĂ© Altair. En lisant ces mots, il a dit : « Vous savez quoi ? Je pense que ça, c’est l’avenir. Â». Il a anticipĂ© le changement qui allait se produire dans le monde. Il avait du cran, il a pris des risques. Il est allĂ© voir les concepteurs de l’ordinateur et il leur a dit : « Ă‰coutez, j’ai lu de quoi Altair est capable. Vous avez besoin d’un logiciel pour faire vivre votre projet ; ce logiciel, moi je l’ai. Â».

Était-ce vrai, Ă  votre avis ? Non ! C’était des foutaises ! Bill Gates n’avait rien du tout en rĂ©serve, il Ă©tait simplement courageux, il s’est dit, si je raconte au gars que j’ai le logiciel et qu’il vient me voir, je trouverai bien une façon de concevoir ce software… Il n’avait pas froid aux yeux ! Effectivement, le gars d’Altair lui a dit : « O.K., apporte-moi ton logiciel ; il me le faut pour dans trois semaines. Â».

Conclusion, Bill Gates s’est retrouvĂ© avec un dĂ©lai de trois semaines pour crĂ©er un logiciel et le livrer Ă  son associĂ©. Il a littĂ©ralement travaillĂ© jour et nuit. Quand il est retournĂ© chez Altair, au Nouveau-Mexique, pour prĂ©senter son logiciel, il ne savait mĂŞme pas ce qu’il valait ! Pourquoi ? Parce qu’il n’avait pas d’ordinateur pour le tester ! Il ne savait mĂŞme pas si ça allait fonctionner ! Dieu merci, pour son avenir, ça a fonctionnĂ©. C’était risquĂ© et courageux. Il a investi tout son temps, son Ă©nergie, il a laissĂ© tomber ses Ă©tudes, il a tout risquĂ© pour ce projet ! Merci pour lui, cela a marchĂ© mais ce n’est pas cela qui a rendu riche Bill Gates. Savez-vous ce qui l’a rendu riche ? MS Dos. MS Dos est un logiciel qu’il n’a pas Ă©crit, il l’a achetĂ©.

MS Dos a rapportĂ© Ă  Bill Gates pour 3,5 milliards de dollars, pour un investissement de 50 000 dollars.

Bill Gates a achetĂ© MS Dos pour 50 000 dollars Ă  quelqu’un d’autre ! Il a vu l’IBM, il a Ă©tudiĂ© la concurrence et il s’est dit, je crois que les ordinateurs vont devenir un produit de première nĂ©cessitĂ© Ă  un moment donnĂ©. Je vais contrĂ´ler l’intelligence qui va contrĂ´ler ces ordinateurs-lĂ  ! Je vais fournir le logiciel, en le rachetant tout simplement Ă  ce gamin…

Investissement & Stratégie

Ce qu’il y a c’est que 50 000 dollars, c’est Ă©norme comme somme d’argent. La plupart des businessmen n’ont pas les tripes pour faire ce genre d’opĂ©rations ; ils ne prennent pas de risques ! Ils n’investissent pas ! Bill Gates, lui, s’est dit : je dois le faire. Il a lancĂ© les dĂ©s. Il a tout planifiĂ©. Il est allĂ© chez IBM et il a convaincu les gars d’IBM. Ces derniers voulaient que Bill leur rachète le logiciel mais lui pensait autrement. Il a dit : je vais vous le louer ! Chez IBM, ils ont dit non, non, non mais Bill Gates a rĂ©torquĂ©, regardez ! Vous n’êtes mĂŞme pas dans le software de toute façon ! Vous, vous ĂŞtes spĂ©cialisĂ©s dans le hardware, n’allez pas vous tracasser avec des logiciels ! Les logiciels, ça change ! Vous ne vous y connaissez pas dans ce domaine. Permettez-moi de gĂ©rer l’affaire pour vous.

Ce fut une dĂ©cision stratĂ©gique de la part de Bill ! Vous vous souvenez de quelle manière on peut ĂŞtre contrĂ´lĂ© par ses propres dĂ©cisions ; eh bien, cette dĂ©cision de Bill Gates l’a rendu riche. C’est une dĂ©cision qui, d’un autre cĂ´tĂ©, a provoquĂ© le dĂ©clin d’IBM en quelques annĂ©es. Vous devez anticiper le changement. Comprenez-vous ce que je dis, oui ou non ?

Des amĂ©liorations constantes par petites touches : solution d’anticipation

Alors, quelle est la solution ? La solution est de pratiquer de constantes amĂ©liorations Ă  des niveaux illimitĂ©s dans les domaines qui contrĂ´lent le succès ou l’échec de votre Business. Une amĂ©lioration constante et incessante. Je ne parle pas d’énormes changements mais de changements constants. Des amĂ©liorations progressives pratiquĂ©es dans les domaines qui comptent. Faites cela et vous dominerez, aussi longtemps que vous anticiperez.

Votre durabilitĂ© : favorisĂ©e par clients, exacerbĂ©e par vos fans

Permettez-moi de vous donner ce conseil, cette force. Si vous voulez réussir dans les affaires, ce qui va faire la différence, ce n’est pas une vente car vous ne faites pas que vendre. Vous devez savoir qu’en Business, il faut travailler la durabilité. Pour cela, il faut des clients, il faut même des fans. Vous devez avoir un club de fans, vos clients doivent être vos plus fidèles supporters.

Toujours plus de valeur ajoutée

Qu’est-ce qui fait qu’un ĂŞtre humain devient riche ? Et qu’est-ce qui fait que quelqu’un de riche reste riche ? Il ajoute plus de valeur que quiconque. Si vous ajoutez plus de valeurs que les autres pour vos clients, vos clients seront vos plus fidèles supporters. Les fans font le meilleur marketing au monde parce qu’aujourd’hui, personne ne fait plus attention aux publicitĂ©s – Ă  moins qu’elles ne soient choquantes. MĂŞme en passant par ce biais, il n’est pas certain que vous pourrez vendre vos produits. Aujourd’hui, ce qui fait que vous vendez des produits, c’est les gens. Ces gens qui disent aux autres qu’il faut acheter ce que vous vendez. Cela, ce bouche-Ă -oreille, vous ne pouvez pas l’acheter ! Vous pouvez le crĂ©er en apportant de la valeur, toujours plus de valeur Ă  vos clients, de sorte qu’ils en parlent Ă  d’autres personnes.

Dans quel secteur vous trouvez-vous et comment vont les affaires

Ensuite, quand on se fixe des objectifs, il est important de suivre la première Ă©tape. La première Ă©tape est que vous devez faire le bilan de lĂ  oĂą vous vous trouvez rĂ©ellement dans votre Business et crĂ©er une Business Map. Un plan pour votre Business. Je voudrais vous poser une question Ă  ce stade. Qui d’entre vous dispose d’un plan secret pour sa sociĂ©tĂ© ? On est neuf dans la salle et il y a dix mains levĂ©es ! Eh bien, sachez que, si vous avez un plan pour votre sociĂ©tĂ©, un plan Ă  cinq ans par exemple, c’est n’importe quoi. Pourquoi est-ce n’importe quoi ? Pourquoi est-ce que rĂ©aliser un plan d’entreprise sur cinq ans est vraiment absurde dans le monde dans lequel nous vivons aujourd’hui ? Pourquoi ? Parce que le monde change très vite ! Vous ne savez pas ce qui va se passer dans cinq ans, vous vous trompez ! Dans ce cas-lĂ , qu’est-ce qu’on fait ? On jette les bras en l’air et on attend une catastrophe ? Non, ce qu’il vous faut, c’est un Business Plan, un plan d’entreprise ; il faut avoir la carte, il faut comprendre le territoire, il faut savoir ce qu’il se passe, oĂą cela se passe et ainsi, pas Ă  pas, vous allez pouvoir vous adapter ! Ajuster votre carte par rapport au point que vous voulez atteindre ! L’environnement change.

La manière dont vous dĂ©finissez votre entreprise Ă  vous-mĂŞme est, en fait, la plus grande limite que vous pouvez vous crĂ©er. Je vais demander Ă  quelqu’un, Ă  un gĂ©nie du monde des affaires, de nous Ă©clairer : Peter Drucker. Peter Drucker disait : il y a deux questions, dans quel secteur je me trouve et comment vont les affaires. VoilĂ  les deux questions les plus importantes Ă  se poser : dans quel secteur est-ce que je me trouve ? Comment vont les affaires ?

Il faut contrĂ´ler le sens que vous donnez Ă  votre sociĂ©tĂ©. Tant que ce n’est pas clair dans votre tĂŞte, vous ne pouvez pas progresser ! Cette semaine, vous devez vous poser ces questions et ensuite, vous demander Ă©ventuellement dans quel secteur vous devez ĂŞtre actif. Vous allez voir ça bientĂ´t, en immobilier, en Bourse, sur le marchĂ© de l’emploi aussi, vous allez voir ces changements ! Je ne suis lĂ  pour faire ni Monsieur Positif ni Monsieur NĂ©gatif, je vous dis simplement que ces choses vont se produire. Vous allez pouvoir bĂ©nĂ©ficier de l’hiver qui vient mais il ne faut pas vous laisser congeler ! Les autres vont avoir peur, les autres vont paniquer mais vous, vous allez pouvoir prendre leur part de marchĂ© ! MĂŞme si vous ĂŞtes un tout petit, vous allez pouvoir deviner oĂą vous pouvez faire très grand parce que, c’est pendant ces saisons difficiles que les petits deviennent grands. Les grands, de leur cĂ´tĂ©, font toujours la mĂŞme chose, ils ne sont pas très souples.

Les stades de vie de l’entreprise : le Business est cyclique

Je vous dis une chose, pour rĂ©ussir dans vos affaires, il va vous falloir tomber amoureux de vos clients, avec vos produits et vos nouveaux services. Autre question ; Ă  quelle Ă©tape du cycle d’entreprise en ĂŞtes-vous, actuellement ?

Il faut comprendre cela, c’est très important. Je ne peux pas vous donner de dĂ©tails, c’est un sujet qui prend un jour d’étude au Business Mastery et je vous donne une garantie d’un million Ă  ce propos – je la donne toujours mais personne ne me la rĂ©clame jamais. Enfin si, deux fois en l’espace de toutes ces annĂ©es, des personnes ont demandĂ© Ă  ĂŞtre remboursĂ©es mais j’étais content ! Si vous ne pouvez pas comprendre que ce sĂ©minaire peut vous faire Ă©conomiser un million de dollars ou vous vous faire gagner un million de dollars, vous partez et voilĂ  tout !

Nous allons parler du cycle de vie des entreprises comme du cycle de vie des ĂŞtres humains. Question, lequel des deux est susceptible d’avoir le plus de problèmes, le nourrisson ou le jeune enfant ? Le jeune enfant. Pourquoi lui ? Parce qu’il est plus mobile ; il tient un caillou dans sa main et il se demande si c’est bon Ă  manger… Entre un jeune enfant et un adolescent, lĂ  encore, lequel court le plus de dangers ? De plus grands risques ? L’adolescent. Si vous prĂŞtez votre voiture Ă  un ado et que vous lui dites, ne va pas trop vite, Ă  votre avis, que va-t-il se passer ? L’ado va dĂ©passer la limite de vitesse autorisĂ©e et le pire, c’est qu’il ne s’en sortira pas impunĂ©ment. Je vais vous expliquer ce que je veux dire par lĂ .

Les entreprises ont des Ă©tapes de dĂ©veloppement – or je vous l’ai dit, la chose la plus importante pour une entreprise, c’est d’anticiper. Maintenant, ce serait bien de pouvoir savoir, Ă  l’avance, quels problèmes vous risquez de rencontrer dans votre entreprise ! Ce serait formidable de pouvoir le dĂ©terminer, quelle que soit l’étape Ă  laquelle vous ĂŞtes ! Autre force importante donc : il faut innover constamment mais de manière stratĂ©gique.

Innover par petites touches et de façon stratégique

Innover constamment de manière stratĂ©gique, qu’est-ce que cela veut dire ? C’est complexe, ce n’est pas simplement de l’innovation. On parle d’une innovation stratĂ©gique ! On peut innover dĂ©jĂ , oui, mais comment faire la diffĂ©rence avec ça ? Puis, l’innovation, ça prend du temps, ça demande de l’argent. Après cela, il faut encore que les gens en veuillent, de nos innovations…

Revenons à Peter Drucker. Peter Drucker a toujours dit qu’au cœur de l’entreprise, il y a deux choses, l’innovation et le marketing. Dans votre entreprise, les gens sont employés par ceux qui innovent et ceux qui markettent. Sans les acteurs de l’innovation marketing, il n’y a pas d’entreprise.

Innover, en somme, qu’est-ce que cela veut dire ? Cela veut dire qu’il faut trouver une manière de rĂ©pondre aux besoins des gens. Trouver un moyen d’ajouter plus de valeur que quiconque. Écoutez-moi bien ! Vous devez comprendre que cela, c’est vraiment de l’innovation ! Les gens disent : mais, je rĂ©ponds aux besoins de mes clients ! Ils sont très heureux alors, pourquoi innover ? On innove ou on meurt, dans le monde d’aujourd’hui.

Chez Apple, ils sont les meilleurs. Ă€ quelle frĂ©quence innove-t-on, chez Apple ? RĂ©gulièrement ? Oh que oui ! Chez Apple, on innove plusieurs fois par an et mĂŞme, parfois, plusieurs fois par mois et cela, en proposant de nouveaux produits ! C’est pourquoi Apple est le n°1 !

Ce que vous devez faire donc, ce n’est pas simplement d’innover sur les produits que vous vendez déjà. Vous devez répondre aux besoins d’une nouvelle manière, encore et toujours en apportant de la valeur.

Vous allez vous crĂ©er des supporters fidèles. Cela ne suffit pas d’ajouter de la valeur, il faut apporter plus encore. Il ne faut pas simplement que votre offre soit intĂ©ressante, il faut qu’elle soit attirante, qu’elle soit sexy, pour que les gens parlent de vous !

Incontournable marketing

Ă€ ce propos, rappelons-nous encore une fois Peter Drucker ! L’entreprise, c’est l’innovation et le marketing. RĂ©pondez Ă  cette question pour moi : est-ce toujours le meilleur produit qui gagne ? Le meilleur service sort-il toujours gagnant ? Oui ou non ? Non ! Quelle entreprise gagne toujours ? C’est celle qui a la meilleure commercialisation.

Tenez, prenons l’exemple de Mc Donald’s. Est-ce que Mc Donald’s fait les meilleurs hamburgers au monde ? Des milliers de personnes rĂ©pondent universellement non ! Est-ce que les hamburgers de Mc Donald’s sont de la meilleure qualitĂ© ? Non ! En revanche, Mc Donald’s fait bien la meilleure commercialisation d’hamburgers au monde ! En fait, cette sociĂ©tĂ© comprend très bien ce qu’est que le marketing. Elle vend des produits pourris et des milliards de milliards de personnes en mangent. Il y a lĂ  de quoi voir que le marketing est une question importante aujourd’hui.

Est-ce que vous savez combien de fois il Ă©tait nĂ©cessaire que quelqu’un voit votre marque, il y a quinze ans de cela, avant de vouloir acheter votre produit ? Combien de fois une personne devait-elle regarder votre publicitĂ© avant de se dĂ©cider ? Il y a quinze ans de cela, quatre fois suffisaient. Et aujourd’hui ? Aujourd’hui, seize fois sont nĂ©cessaires ! Les gens doivent voir votre pub seize fois au moins avant de passer Ă  l’action ! Donc, il faut bien ajouter de la valeur, c’est cela la solution – et non pas la publicitĂ©.

Ajoutez de la valeur, devenez un expert en valeur ! Dites Ă  vos clients, avant de vous demander de me donner quelque chose, je vais moi aussi vous donner quelque chose. Cela est bien plus efficace que de balancer de la pub, de la pub, de la pub. Cela, ça ne sert Ă  rien. Levez la main et dites oui si vous me suivez ! Dans le cas de la valeur, il ne sera pas nĂ©cessaire d’attendre seize tours de publicitĂ©. Un seul suffira. Vous rĂ©pondez aux besoins, vous avez toujours vos supporters et vous faites grandir votre entreprise !

Il faut maîtriser vos ventes

Ensuite, vient l’amĂ©lioration du système de vente. Vous devez maĂ®triser vos ventes. Le marketing, c’est bien mais si vous ne faites pas de ventes, vous n’avez pas de Business ! Alors, qu’est-ce que je peux vous dire sur ce point ? Quelque chose de simple et de rapide.

Écoutez bien, est-ce que vous avez un Business qui se fait sur le Web, sans force de vente ? Est-ce que la majoritĂ© de vos vendeurs travaillent pour vous, au contraire ? Est-ce que vous avez un système automatique sur Internet ? Si oui, ce n’est pas une très bonne idĂ©e. Il manque un pied Ă  votre tabouret, ce qui n’est pas appropriĂ©. Il faut trois pieds Ă  votre tabouret. Au minimum, il vous faut une Ă©quipe de vente.

Que vous lanciez votre sociĂ©tĂ© ou qu’elle existe depuis un moment, que pouvez-vous faire ? Eh bien, la technologie actuelle permet d’engager des gens qui peuvent travailler pour ainsi dire 24/24 heures, partout dans le monde.

Dans une de mes sociĂ©tĂ©s, nous avons cent-cinquante personnes qui travaillent pour nous, dans diffĂ©rentes parties du monde ; toutes ces personnes, nous ne les voyons que via Skype ! On discute sur Skype et c’est quasiment mieux que de les avoir toutes autour de la mĂŞme table. Sur le Web, les informations sont disponibles ; on sait ce que font ces gens, comment ils le font ! On a donc des ressources, quatre ou cinq vendeurs ici, des opĂ©rateurs, là… Suivant ce modèle, il y a deux, trois personnes qui pourraient ĂŞtre mobilisĂ©es pour vendre pour vous, cinq sur un mĂŞme lieu par exemple. Je vais vous dire une chose, les bons vendeurs, ça ne se forme pas, ça se trouve. Une fois que vous avez trouvĂ© un bon vendeur, vous le formez, pour en faire un meilleur vendeur encore. VoilĂ  ce que je dis, moi qui ai formĂ© des millions de vendeurs, pendant quinze ans ! Ă€ prĂ©sent c’est fini, ça n’est plus mon job. Pour cette raison, je tiens Ă  insister sur le facteur le plus important dans l’histoire. Si vous avez avec vous un bon vendeur, vous pouvez passer votre journĂ©e Ă  le former mais il faut que sa nature soit en fonction du boulot que vous lui confiez.

La comptabilitĂ© : une compĂ©tence sine qua non

Ensuite, il faut constamment anticiper, encore une fois c’est le mot clĂ©. Il ne faut pas ĂŞtre dans la rĂ©action, il faut connaĂ®tre le chemin dans ces domaines : le domaine juridique – je sais que vous n’êtes pas avocat mais pour chaque chose que vous faites, vous devez savoir oĂą se trouvent les risques inhĂ©rents chaque fois, au niveau financier et au niveau comptabilitĂ©. Qui parmi vous dĂ©teste la comptabilitĂ© ? Dites-moi AllĂ©luia si c’est le cas ! Malheureusement, vous dĂ©testez donc la compta… Cela dit, est-ce que cela vous est dĂ©jĂ  arrivĂ© de vous ramasser parce que vous pensiez que les chiffres voulaient dire ceci ou cela et que cela s’est avĂ©rĂ© ne pas ĂŞtre le cas ? Avez-vous connu ce moment oĂą un problème se dĂ©clare dans votre comptabilitĂ©, un truc qui vous fait vraiment mal ? Levez la main si vous savez ce que c’est !

Je vais vous dire une chose, nombreuses sont les entreprises qui Ă©chouent parce que la plupart d’entre nous n’aime pas la compta. Moi, je ne demande pas que vous deveniez comptable, vous trouvez peut-ĂŞtre cela ennuyeux, je vous dis simplement qu’il faut connaĂ®tre la comptabilitĂ© pour pouvoir comprendre la comptabilitĂ©, chose que vous allez devoir diriger Ă©galement. Sous peine de vous planter comme 99% des autres entreprises. Il faut vraiment apprendre Ă  gĂ©rer son entreprise et pour cela, il faut connaĂ®tre la comptabilitĂ©. Nous, on fait ça en une demi-journĂ©e et ça peut ĂŞtre amusant ! Vous pouvez atteindre un certain degrĂ© d’analyse financière en une demi-journĂ©e. Question : est-ce que vous fixez une journĂ©e prĂ©cise par mois, que vous consacrez Ă  examiner vos comptes ? Levez la main si vous faites cela – ce ne sont mĂŞme pas 3% de la salle qui ont cette pratique, je vois. C’est pourquoi 99% des entreprises se plantent.

VoilĂ , nous avons donc la psychologie et les compĂ©tences du dirigeant – si vous n’avez aucune compĂ©tence financière, je vous le dis, ça n’ira pas. Je ne dis pas que c’est Ă  vous de tenir votre comptabilitĂ© mais je dis que vous devez pouvoir lire les chiffres et les comprendre. Vous pensez savoir quelque chose ? C’est pour cette raison que vous Ă©chouerez, si vous ne vĂ©rifiez pas et il vous faut les moyens de vĂ©rifier. C’est un skill, une compĂ©tence, il faut absolument apprendre cela et avec moi, c’est rigolo ! Cela ne prend qu’une demi-journĂ©e ; vous pourrez lire ensuite vos chiffres. Vous comprendrez la comptabilitĂ©. Il faut voir que ce sont ces informations qui vous permettront de gĂ©rer votre entreprise convenablement.

Avant que je ne vous quitte, laissez-moi vous faire ce petit cadeau. Je vais exposer un cas pratique. Si votre entreprise a une marge de profit net de 20% (et souvent, c’est moins que cela – parfois aussi, c’est plus), si vous rĂ©duisez vos coĂ»ts de 12%, vos bĂ©nĂ©fices vont augmenter de 50% ! Vous allez vous retrouver avec une marge de 30% ! C’est donc une chose Ă  savoir, 12% de coĂ»ts en moins permet une augmentation de 50% des bĂ©nĂ©fices ! Cela, vous ne pouvez pas le voir si vous ne savez pas lire les chiffres.

Optimisation & Maximisation : tirez le meilleur de votre entreprise

En fin de compte, si je vous disais, il y a un trĂ©sor cachĂ© dans votre sociĂ©tĂ©, ce trĂ©sor est lĂ , vous n’avez qu’à le chercher ! Il va falloir creuser mais si vous le trouvez, il est Ă  vous ! Et si je vous disais, pas d’hyperbole, pas d’exagĂ©ration, dans six mois, dans douze mois, dans dix-huit mois, mĂŞme en cas de situation difficile, vous allez augmenter vos bĂ©nĂ©fices et vos affaires de 30% Ă  100%. Bon alors, vous allez me dire, je dĂ©pense 5000, je vais gagner 500 000 ! O.K. mais pour moi, ça, ce n’est pas dĂ©penser de l’argent. Vous me suivez ? Ça n’est pas cela l’idĂ©e, de dĂ©penser de l’argent, au contraire ! Ce qui est important, ce qui est la force essentielle, ce pour quoi je suis lĂ  oĂą je suis, dans diffĂ©rents pays, dans diffĂ©rents types d’économies : c’est qu’il faut savoir optimiser et maximiser ! Il faut optimiser et maximiser votre entreprise de manière rĂ©gulière.

Ainsi, pour rĂ©flĂ©chir, voyez comment vous pouvez progresser en constatant et en arrivant Ă  des rĂ©sultats extraordinaires, par le biais de petits changements. Vous devez maĂ®triser cela absolument ; vous pouvez faire des progrès dès maintenant. Â».